Parcours d’apprenti hasardeux

Toute petite, j’observais maman. Évidemment, je n’avais pas le droit de toucher  le saint Graal, le ‘sublissime’, l’objet de fascination, de toute les tentations : la singer.

Bon OK ! Rien avoir avec les différentes ‘Rolls royce’  de ces dernières années. //c’était le modèle xxx, https://s1.qwant.com/thumbr/0x0/9/e/ed663585e8325ea6c6e6a631754c9ffaf63f12e34632902e7cda17255d9b55/Singer-5093fd9b14625_hires.jpg?u=http%3A%2F%2Fwww.pxleyes.com%2Fimages%2Fcontests%2Fsewing-machine%2Ffullsize%2FSinger-5093fd9b14625_hires.jpg&q=0&b=1&p=0&a=1

 

Mais j’ai fini par la tester quelques années plus tard. Ben, oui, à force de baver dessus, on m’a offert le même modèle à mon adolescence. Mais entre temps j’avais tester des machines plus récentes. //Photo collector

Comment vous dire, j’ai cru que mon épaule aller se déboiter. Mon esprit était bloqué sur ‘l’immense service que nous rend la petite pédale ». Je me disait, mais jamais je finirais de piquer mon ouvrage et je pensais « ouh la la ! quelle galère !

Mais maman et toutes les autre personnes que j’admirais, toutes fière devant leur machines, étaient des guerrières. Je vous voue MON PLUS GRAND RESPECT. Oui, vous tous et toutes qui avaient passé des heures et des heures à coudre des merveilles avec ces veilles machines MANUELLES.

// Mettre une jolie frise de transition

Il n’y avait pas qu’à la maison que l’objet de mon désir me faisait de l’œil. Dans mon village, il avait plusieurs tailleurs. Je l’ai entendais couper les tissus. Ah ! le bruit des ciseaux entrain de couper le tissus, faudra qu’on en parle sérieusement. vous savez que c’est quasi orgasmique chez moi. Et vous quel est votre rapport avec ce bruit ?

Désolé pour cette digression, je disais donc, oui les tailleurs, j’observais leur visage concentré et je voyais le résultat de leur travail sur leur client(e)s. Ouah ! c’était des magiciens pour moi.

A cette âge là, mon plaisir était de guetter le jour où ils se débarrassait de leur chutes : c’était Noël ! (J’en ai eu plusieurs dans mon enfance 🙂 ).  Je récupérais tout ce que je pouvais et je me fabriquais mon mini atelier. Je cousais mes poupées. Juste pour vous une petite rétrospective. // photo modèle

Oui à la maison, je ne pouvais pas toucher à la machine, mais la petite aiguille à coudre était facilement ‘chipable’. Donc, mes poupée étaient habillées. Elles avaient une chambre avec un matelas, des coussins, un traversin et une parure de draps. C’était génial ! // voir tuto

Les années ont passées et mon désir ardent s’est transformé en rêve éphémère.

Une fois adolescente, je me permettais de toucher, en cachette, le nouveau bébé de maman //photo. Un jour, elle m’a surprise et elle a constaté que je savais l’enfiler correctement, que j’avais cousu des rideaux sans abimer SA machine, ni casser d’aiguille, ni bloquer la canette. Elle était intacte. En finissant, je la rangeais gentillement à sa place.

AHHHlelouya !!! A partir de ce jour là,j’étais admise dans le cercle des initiés ! Je pouvais caresser mon RÊVE, Enfin !

C’est à dire que, en fait, c’était le début de la fin. J’ai tenté les coussins, les taies d’oreillers, j’ai habillé les sièges auto de ma première voiture et j’ai voulu tester une chemise pour mon petit frère. A mon souvenir, il ne l’a jamais porté.

Comment vous expliquer cette expérience ? Je faisais tout à l’œil. Sauf que maman c’est bien fait, c’est joli et c’est portable.

Moi j’ai exactement zéro formation. Ma curiosité s’arrête au magasine de vêtements et au défilés de mode à la télé. Pas d’ordinateur ni d’Internet à l’époque.

Je n’ai pas su me diriger vers des études qui avaient un rapport avec la couture. Toutes les bonnes intentions autour de moi me disaient qu’il n’y avait pas d’avenir, ni de boulot dans ce domaine. Je me suis mise donc dans la tête qu’il fallait être super douée pour faire partie des super grand styliste du pays et du monde. Je n’avais pas l’argent pour rentrer dans les grandes écoles de stylisme et pas de talent pour percer en autodidacte dans le métier.

ADIEU PASSION !

Je me suis donc concentré sur mon avenir et relégué ma plus profonde envie au rend de simple hobbit occasionnel.

Mais vous savais quoi ? quand un truc comme ça, vous a dans la peau, on ne s’en défait pas aussi facilement.

Lorsque j’ai quitté le domicile familiale pour mon premier boulot et mon premier appartement, mes bagages se composais de ma valise d’habits, un carton de livres, cahiers, dont des livres de couture que maman n’a jamais ouvert // photo, des dessins d’idées que je coudrais peut être un jour et et et un gros bagages rempli de tissu, de laine et de toute la petites mercerie qui va avec : aiguilles, épingles, boutons, fils, crochet, fermetures à glissière et j’en passe.

Il y a également des modèle avorté, jamais fini. En plus, j’ai tester d’autres trucs : le tricot , c’est vachement dur (mais je n’ai pas dit mon dernier mot), le crochet, j’ai bien accroché //photo et la broderie. Ça c’est le kiffe que j’ai piqué à maman. Qu’est ce que je suis fière de moi de réussir, enfin à faire une chose aussi bien qu’elle.

Et voilà ! Maintenant, j’ai un boulot, un appartement, une vie quoi. 

Mais, entre nous, j’ai toujours au fond de moi et plus que jamais, envie de me confectionner cette sublime et magnifique robe de folie dans laquelle, je serai juste waouh !

Je suis passionnément couture et je réaliserai mon rêve dans cette vie !

Et vous, où en êtes vous ? partagez avec moi. Il se peut que nous puissions nous entraider. Et nous arriverons ensemble au sommet de la montagne.

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